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ville de vanves - Page 200

  • VANVES EN BREF

    UN VANVEEN A L’ELYSEE

    Guillaume Benhamou, membre du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (sur la photo dans le hall d'entrée de l'Elysée), a participé mercredi à la sixiéme conférence nationale du handicap qui s’est déroulée à l’Elysée. Il n’a pas eu de difficultés pour y accéder puisqu’une grande rampe  d’accès avait été prévue par les services de l’Elysée. Il n’a pas pu rencontrer le président de la République très entouré, mais rencontrer Sophie Cluzel ex-ministre des handicapés, apercevoir Brigitte Macron. Il a apprécié la beauté de la nouvelle salle des fêtes de ce palais de la République. 

    Sur le fonds, Guillaume Benhamou a regretté que l’accent, dans les médias, n’ait été mis que sur l‘accessibilité notamment dans les lieux publics ( petits commerces, restaurants, services publics, transports), avec l’annonce d’un plan de 1,5 milliards d’euros : « Ce chantier, c’est loin d’être une découverte, ça fait 20 ans qu’on prend des engagements, c’est celui qui empêche tant et tant vos vies, l’accès à un logement, parfois à un emploi et au fond aux droits les plus fondamentaux », a concédé. E.Macron, en promettant une « véritable programmation » des mesures à mettre en œuvre dès l’été. Le chef de l’Etat a aussi annoncé que cet engagement ferait l’objet d’un suivi régulier, avec un premier bilan dès 2024. Guillaume Benhamou aurait souhaité que l’accent soit mis sur d’autres sujets.

    HOMMAGE AUX DEPORTES DE VANVES

    Le seul événement à Vanves,  de ce week-end prolongé,  sera la traditionnelle cérémonie en hommage aux victimes de la déportation devant le stéle du square du carrefour de l’Insurrection  (dimanche à 11H30)  où sont inscrits tous les noms des victimes vanvéennes du nazisme, ponctué par le « chant du marais ». Il manquera parmi les anciens combattants, l’un d’entre eux décédé, ces derniers jours : Paul Hajder, président de la FNACA décédé le 21 Avril, qui avait été appelé à 20 ans et quelques jours pour combattre en Algérie. Le Blog aura l’occasion de revenir sur cette figure du monde combattant vanvéen, personnalité attachante, aux origines polonaises, qui aimait passionnément la lecture. Une simple cérémonie (de crémation) est prévu le 5 Mai à 15H au cimetière intercommunal de Clamart, la famille ne souhaitant ni fleurs, ni drapeaux.

    ATTAL ET LES CASSEROLES

    Le ministre vanvéen Gabriel Attal s’est encore distingué cette semaine lors d’un déplacement dans l’Hérault avec cette petie phrase : «Ceux qui peuvent se permettre, qui ont le temps, en pleine semaine, en pleine après-midi, d'aller accueillir des ministres pendant quatre heures, de 14 à 18 heures, a priori, ce n’est quand même pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leur fin de mois» fustigeait assez fortement le conseiller municipal de Vanves-ministre des comptes publics. Tout en reconnaissant une «inquiétude» et une «colère» chez les Français. Avant de tancer les «militants d'ultragauche» et les «permanents syndicaux» qui ont «des actions violentes» : «Empêcher un ministre ou qui que ce soit de circuler, couper l'électricité dans un quartier avec parfois des dommages collatéraux comme un établissement de santé, je considère que ce sont des actions qui n'ont pas leur place dans le débat public, y compris dans un moment de tension sociale» a pourfendu, avec force, le jeune ministre.

  • LA FOIRE DE PARIS DE RETOUR A COTE DE VANVES APRES 3 ANS D’ABSENCE POUR LA 99e FOIS

    La plus grande Foire de France dédiée aux univers de la maison, de la gastronomie, de l'innovation, de l'artisanat français et international, ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 8 Mai, et fait son grand retour à Paris Expo - Porte de Versailles, après 3 ans d’absence à cause de la pandémie Covid 19. «Pour son 119e anniversaire, Foire de Paris proposera à ses visiteurs une expérience unique, conviviale et festive en complément de l'offre commerciale. Au programme : évasion, initiation, amusement et partage, entre amis ou en famille, pour les plus petits comme les plus grands » indiquent ses organisateurs qui accueilleront 1250 exposants et plus de 3500 marques

    Durant 12 jours, les visiteurs pourront profiter des nombreux produits mis en avant :  la culture urbaine avec l’organisation du premier concours de street-art. La mobilité comme des voitures reconditionnées, des vélos ou encore des trottinettes électriques, avec  les dernières innovations autour de l’écomobilité. La décoration de leur habitat, avec la mise en place de la «maison foire de Paris», un nouvel espace consacré à l’habitat composé de 4 pièces scénographiées avec un salon, une cuisine ouverte, une chambre enfant et un cabinet de conseil de curiosité. En partenariat avec le Comité Régional Olympique et Sportif d'Ile-de-France, les sports seront mis à l'honneur pour cette nouvelle édition. Le public pourra ainsi découvrir plus d'une vingtaine de sports comme l'escalade, l'équitation, le basket, le volley ou encore le Taekwondo au sein du Village des Sports, présent sur la Terrasse H. Pour la 2ème année consécutive, le Championnat de France de Barbecue, un concours convivial et gourmand, s'installera sur Foire de Paris.

    Ainsi la Foire en est à sa 119e édition mais la 99e fois  dans ce parc  des exposition puisqu’elle s’y est déroule pour la première fois en 1924 pratiquement à l'emplacement du pavillon Sud actuel. « En un an, on a déblayé 500 000 m3 de terre, assaini le terrain, truffé de trous et de poudrières. Les premiers bâtiments voyaient le jour en 1923. Et la Foire de Paris s’y tenait pour la première fois en 1924. Elle était constituée de stands tout simples, avec des tissus tendus. Le sol était en terre battue. Des panneaux publicitaires étaient suspendus aux poutrelles des hangars et chacun glissait une piécette pour installer le sien plus haut que tous les autres» raconte un historien de la Foire de Paris. Par la suite, l’accueil du concours Lépine en 1929 a permis véritablement de lancer ce grand rendez-vous parisien de printemps.

  • LE PERIPH QUI DESSERT VANVES CELEBRE AUJOURD’HUI SES 50 ANS

    Cauchemar des conducteurs, le boulevard périphérique célébre ses 50 ans aujourd’hui, l’inauguration s’étant déroulé le 25 Avril 1973, présidée par Pierre Messmer premier Ministre. Une voie urbaine qui est devenue la plus empruntée d’Europe avec 1,2 million de véhicules par jour, dont 82% avec des automobilistes seuls au volant.

    Les réalisations vont s'échelonner de 1956 à 1973, représentant 17 ans de chantiers titanesques, trois milliards d’euros de travaux dépensés à l’époque. La décision de réaliser un premier tronçon  est prise le 23 Décembre 1954 :   elle concerne une section d'environ 6 km de la partie sud du Boulevard périphérique qui longe Vanves dont le coût est évalué à 5 200 millions. Elle figure dans le programme de démarrage de la tranche urbaine du Fonds Spécial d’investissement routier. Cette section doit s'étendre parallèlement aux boulevards militaires, de la porte de la Plaine (raccordement au boulevard Lefebvre, à proximité du par des expositions, au boulevard Masséna (raccordement à proximité du boulevard de la porte d’Ivry) En 1959, le Périphérique est définitivement inscrit au plan d'urbanisme directeur.

    La section comprise entre la porte de la Plaine et la porte d'Italie est le premier tronçon à être terminé :  Ainsi pour la partie sud après la section inaugurée en 1960, la section de la porte de Châtillon  à la Porte de Vanves est terminée en septembre 1962, celle de la porte de Vanves à la porte de la Plaine en novembre 1963,  Le périph présente une largeur d'emprise de 60 mètres avec trois chaussées : deux chaussées à grande circulation de 10,50 m de largeur chacune, séparées par un terre plein central  de 2 m et qui sont franchies dans les grandes artères radiales à niveaux différents et une chaussée de 12 m séparée des précédentes par un terre-plein planté d'arbres et destinée à la desserte des immeubles situés en bordure de la capitale, ainsi qu'à la canalisation vers les grandes artères radiales du trafic provenant des voies de la proche banlieue

    La section de la porte de Vanves à la porte de la Plain a entraîné le déplacement de cette dernière. Historiquement, elle se trouvait sur le boulevard Lefebvre au croisement avec la rue Ollivier de Serre.  Lors de la construction du Périph, elle a été déplacée dans le prolongement de l’avenue de la Porte de la Plaine à la bordure de Vanves dont elle constitue le principal accés avec la place des Insurgés de Varsovie aménagée au dessus de cette voie rapide.  Par la suite, les sections de la porte de la Plaine à la porte de Sèvres,  sont teminés en septembre 1964, celle de la porte de Sèvres à la porte du Point-du-Jour en septembre 1965, et celle de la porte du Point-du-Jour à la porte de Saint-Cloud en avril 1970

    Depuis, le Périph  a vieilli. Trop de voitures y circulent, il émet trop de pollution et trop de particules fines. Dans une agence d’urbanisme, on rêve de le fermer pour le transformer. Lors des dernières élections municipales parisiennes de 2020 de nombreuses propositions et prises de position sur l’avenir du périphérique, ont été exprimées : suppression, requalification en un boulevard avec feux, espaces verts, voies dédiées pour favoriser la mixité des modes. Ainsi la majorité (PS-PC-EELV) proposait la requalification du périphérique en boulevard urbain à l’horizon 2050, avec une circulation apaisée, des voies réservées pour le covoiturage, les transports en commun et les véhicules propres. La majorité présidentielle (Renaissance) proposait notamment une modulation de la vitesse en fonction des heures.

    Quant aux élus de droite, ils soutenaient majoritairement le projet de couverture du périphérique afin d’atténuer la rupture urbaine créée par l’infrastructure et de permettre la construction de logements. Certains élus du Modem proposaient la fermeture de certaines portes du périphérique.

    Gaspard Gantzer était le seul candidat à proposer la suppression totale du périphérique, en complément du développement de pistes cyclables à l’échelle du Grand Paris. «L’acceptabilité d’une mesure aussi radicale nécessite cependant une mise en place progressive sur un temps long et en concertation avec les habitants,  de politiques ambitieuses qui favorisent une sortie du modèle du tout-automobile et un aménagement du territoire permettant la transition vers des modes de vie plus durables et plus souhaitables» ont indiqués  6 étudiants de Master 2 Aménagement du Territoire et Urbanisme de l’Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne qui ont consacré une étude sur cette solution  à l’initiative du Forum Vies Mobiles auteur de nombreuses études sur la mobilité et notamment le Périph,